L’intervention chirurgicale fait suite à une batterie d’examens comme le scanner, une IRM, une scintigraphie ou une ponction de l’articulation. Ces bilans permettent de valider l’indication et de repérer l’éventuelle présence d’une infection qu’il faudrait éliminer avant la reprise de prothèse.
L’intervention, pratiquée sous anesthésie générale ou rachianesthésie, se déroule en plusieurs phases. L’articulation de la hanche est tout d’abord ouverte et les composants de l’ancienne prothèse sont retirés. Dans un second temps, le chirurgien reconstruit l’articulation autour d’une nouvelle prothèse. Les pièces de la prothèse reproduisent l’architecture et le mouvement naturel de l’articulation de la hanche. Elles sont fixées avec un ciment acrylique. Selon l’état de l’os et les différentes indications, différents gestes sont possibles :
- Quand le support osseux est de bonne qualité, la nouvelle prothèse est mise en place dans les mêmes conditions que la prothèse de première intention.
- Quand le support osseux n’est pas de bonne qualité ou qu’il est défectueux, des plaques et des greffes osseuses peuvent être nécessaires.
- Si une seule partie de la prothèse de hanche est descellée, on ne remplace que cet élément.
- S’il s’agit d’un descellement septique, l’intervention en un ou deux temps est toujours suivie d’une antibiothérapie.
- En cas de fracture au niveau de la prothèse, l’intervention peut se limiter à la fixation de la fracture.